10 métiers de l'eau qui ne manquent pas de ressources

La gestion et le traitement de l’eau s’imposent comme des enjeux stratégiques, au cœur des défis environnementaux, économiques et sociétaux d’aujourd’hui et de demain. Ainsi, pour faire face à ces challenges et préserver cette ressource naturelle si précieuse, les entreprises et les structures publiques s’entourent de professionnels avec des compétences techniques et/ou scientifiques avérées.
Les métiers de l’eau couvrent un large panel d’activités et de connaissances, de l’étude des cours d’eau au contrôle des installations de traitement de l’eau en passant par les missions en faveur de la préservation des milieux aquatiques. Si vous recherchez un environnement de travail à la fois stimulant et enrichissant, découvrez ces multiples métiers qui gagnent à être connus !
1. Hydrologue
Le métier d’hydrologue consiste à contrôler l’état de l’eau afin d’identifier l’impact de l’environnement sur les ressources en eau, préserver les milieux aquatiques et améliorer la gestion des ressources en eau. Cet expert du cycle naturel de l’eau recherche toute variation ou anomalie dans un cours d’eau et propose des solutions afin de réduire le niveau de pollution et convaincre les acteurs du domaine de l’agriculture ou du secteur de l’industrie d’adopter des processus de production plus respectueux de l’environnement. Ce métier peut également intervenir lors de projets d’aménagement tels que la mise en place d’un barrage afin de maîtriser le niveau de l’eau.
Pour occuper un emploi d’hydrologue, de solides compétences scientifiques s’imposent, tout comme un sens de l’observation et un esprit d’analyse bien développés. Ce métier suppose également une parfaite maîtrise des outils informatiques de modélisation.
Formation :
- Master sciences de l’eau ;
- Master sciences de la Terre et des planètes, environnement ;
- Master sciences pour l’environnement ;
- Diplôme d’ingénieur ;
2. Canalisateur
Le métier de canalisateur se concentre sur l’installation, la maintenance et la rénovation d’un réseau de distribution d’eau potable et d’évacuation des eaux usées. Il participe également à la construction et à la réparation de tout édifice ou système relatif au transport, au traitement et à la gestion de l’eau. Il s’agit d’un emploi qui appartient au domaine des travaux publics.
Pour exercer le métier de canalisateur, il est essentiel de disposer de compétences techniques éprouvées. Le canalisateur doit savoir lire et interpréter des plans ainsi que manipuler des engins de chantier. Cet emploi suppose également la maîtrise de certaines technologies telles que le forage téléguidé.
Formation :
- CAP constructeur de réseaux de canalisations de travaux publics ;
- Bac pro travaux public ;
- Bac pro technicien gaz ;
- Bac pro technicien du bâtiment ;
- BTS travaux publics ;
- BUT Génie civil construction durable.
3. Préleveur d’eau
Le préleveur d’eau est également nommé agent de prélèvement d’eau ou technicien d’échantillonnage. Ce métier joue un rôle essentiel dans le contrôle de la qualité de l’eau, que ce soit pour la sécurité de l’environnement ou pour garantir un niveau de potabilité en phase avec les normes en vigueur. Ainsi, l’emploi de préleveur d’eau consiste principalement à collecter des échantillons d’eau afin de les transmettre à un laboratoire de recherche pour des études concernant la qualité et la pureté de l’eau.
Pour s’épanouir dans ce métier, il est capital de conjuguer rigueur, minutie et sens de l’observation. Le préleveur d’eau maîtrise les techniques de prélèvement de l’eau. Il est capable d’interpréter les résultats des différentes études menées par le laboratoire de recherche puis de restituer ces informations sous forme de rapports.
Formation :
- BTS métiers de l’eau ;
- BTSA Gestion et maîtrise de l’eau ;
- BTS métiers de la chimie ;
- DEUST environnement et déchets ;
- Licence pro métiers de la santé parcours technologies et gestion des eaux à usage de santé.
4. Océanographe
Le métier d’océanographe consiste à réaliser des études sur la faune et la flore marine ainsi que sur les fonds marins, les mers et les océans. Le but de ces études ? Analyser la qualité et la quantité des ressources en eau exploitables. L’objectif de cet emploi peut également résider dans le développement de technologies pour préserver les ressources en eau, la recherche de ressources en énergie et le développement de solutions pour une meilleure gestion de l’environnement marin. Les études de l’océanographe sont utiles dans de nombreux secteurs d’activité en France, tels que le domaine pharmaceutique, le secteur pétrolier, le domaine de l’environnement en général ou encore le secteur médical.
L’océanographe se distingue par des compétences diversifiées. Pour occuper cet emploi, il faut présenter des connaissances en biologie, géologie, météorologie et physique. Rien que ça ! Ce métier demande également de bonnes compétences rédactionnelles, un esprit d’analyse bien développé et une excellente maîtrise de l’anglais.
Formation :
- Master pro océanographie ;
- Master pro océanographie et environnement marin ;
- Master recherche en océanographie physique ;
- Diplôme d’ingénieur.
5. Garde-pêche
L’appellation officielle du métier de garde-pêche ? Agent technique de l’environnement. Son rôle ? Assurer la surveillance des cours d’eau pour protéger l’environnement et préserver les ressources en eau. Comment fait-il ? Il met en œuvre des missions de sensibilisation, de prévention et de répression. Concrètement, le garde-pêche repère toute infraction à la règlementation aux abords d’un cours d’eau. En cas de braconnage, de pollution ou de vandalisme, il a le pouvoir de sanctionner. Puis, au-delà de cet aspect, son métier consiste également à réaliser des études portant sur la qualité de l’eau, à recenser les espèces animales et végétales ainsi qu’à informer le public.
Le garde-pêche est avant tout un amoureux de la nature qui dispose de compétences spécifiques dans le domaine de la pêche, de la géographie et de la botanique. Il fait preuve de pédagogie auprès du grand public. Il est également doté d’une bonne condition physique, car ses missions s’effectuent la plupart du temps en extérieur.
Formation :
- CAP agent de la qualité de l’eau ;
- Bac pro gestion des milieux naturels et de la faune ;
- BTS métiers de l’eau ;
- BTSA gestion et maîtrise de l’eau
- Concours national d’agent technique de l’environnement, pour devenir fonctionnaire de catégorie C ;
- Concours national de technicien de l’environnement, pour devenir fonctionnaire de catégorie B.
6. Technicien de rivière
Le technicien de rivière est également nommé conseiller technique en gestion des milieux aquatiques. Son rôle consiste à conseiller les élus dans le développement de solutions pour améliorer le traitement et la gestion de l’eau dans les rivières. Il participe à l’élaboration et à la mise en œuvre d’un programme d’entretien des cours d’eau. Il contribue également aux travaux d’aménagement et de restauration des cours d’eau.
Les compétences d’un technicien de rivière se veulent plutôt variées. Il dispose de solides connaissances environnementales, mais également de compétences en gestion administrative et budgétaire. Le sens du relationnel et les capacités d’organisation sont aussi essentiels pour mener à bien les missions d’un technicien de rivière en France.
Formation :
- BTS métiers de l’eau ;
- BTSA gestion et maîtrise de l’eau ;
- BTSA gestion et protection de la nature.
7. Agent d’exploitation en station d’épuration
L’agent d’exploitation en station d’épuration est également appelé agent d’exploitation de l’eau ou technicien de station d’épuration. Son rôle consiste à gérer et surveiller les différents systèmes de traitement des eaux usées en France. Il veille au bon fonctionnement des équipements, prélève des échantillons pour effectuer des analyses et réalise diverses opérations de maintenance.
À ses compétences techniques dans le domaine de l’épuration s’ajoutent un grand sens de la précision et une rigueur sans faille. Le technicien de station d’épuration doit également faire preuve d’une grande disponibilité et d’une bonne condition physique.
Formation :
- CAP agent de la qualité de l’eau ;
- BTS métiers de l’eau ;
- BTS gestion et maîtrise de l’eau ;
- BUT génie de l’environnement.
8. Conseiller en gestion de l’eau
Les compétences d’un conseiller en gestion de l’eau s’adressent aussi bien aux collectivités qu’aux entreprises en France. Son rôle consiste à réaliser des études et des diagnostics pour analyser et optimiser la politique de gestion de l’eau d’une collectivité ou d’une entreprise dans le but d’améliorer l’impact environnemental et la préservation des ressources. On retrouve souvent le conseiller en gestion de l’eau dans le domaine agricole. Son objectif réside alors dans l’étude des besoins en irrigation afin de contribuer au développement de solutions personnalisées dans le domaine de la gestion de l’eau.
Le conseiller en gestion de l’eau se distingue par un esprit d’analyse bien aiguisé, associé à une vision stratégique poussée. Il présente de solides compétences en matière de gestion de l’eau et de protection de l’environnement.
Formation
- BTS métiers de l’eau :
- BTSA gestion et maîtrise de l’eau.
9. Technicien d’assainissement
Le technicien d’assainissement joue un rôle clé pour garantir le bon fonctionnement des réseaux d’assainissement et de distribution de l’eau potable en France. Ses missions consistent à assurer le contrôle, l’entretien et la maintenance des différentes installations. Son métier l’amène à effectuer des analyses et réaliser des réparations lorsque cela s’avère nécessaire.
Le technicien d’assainissement connaît les normes sanitaires et les différents mécanismes liés à la gestion de l’eau potable sur le bout des doigts. S’il est efficace pour réaliser divers prélèvements, il se montre également compétent pour effectuer des travaux de plomberie ou même de maçonnerie.
Formation
- CAP agent d’assainissement ;
- CAP plomberie ;
- CAP électromécanique ;
- Bac pro travaux publics ;
- Bac pro gestion des pollutions et protection de l’environnement ;
- BTS métiers de l’eau.
10. Hydrobiologiste
On fait appel à l’hydrobiologiste en cas de risque de contamination de l’eau ou pour évaluer l’impact environnemental de certains projets en France. Ainsi, cet expert peut travailler pour des institutions publiques, des opérateurs d’eau, des collectivités, des industriels, des associations ou des laboratoires de recherche. Il réalise des missions aussi bien préventives que curatives, pour anticiper, détecter et solutionner toute anomalie en milieu aquatique grâce à des études, des diagnostics et des recommandations.
L’hydrobiologiste est avant tout un chercheur, avec un goût prononcé pour le travail de terrain. Sens de l’observation et esprit de synthèse font partie de ses principaux atouts. Il s’illustre également par ses talents de communication et sa pédagogie pour vulgariser certaines notions scientifiques.
Formation
- Master gestion de l’environnement ;
- Master sciences de la Terre et des planètes, environnement ;
- Master biodiversité, écologie et évolution ;
- Diplôme d’ingénieur.
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